Biographie

Marie Annick est née à Lyon en 1953 . A l âge de 16 ans elle passe une année en Californie comme exchange student ou elle ouvre une boite de peinture comme un refuge à un mode de vie de la jeunesse californienne d’alors qui bouscule son idéal romantique de jeune fille française. Mais elle y découvre la randonnée, la nature outrancière, l’engagement dans la cité qui vont lui faire traverser ses propres frontières.

Diplomée de L’ESCP-EAP, elle quitte la France pour l’Amérique du Nord ou elle restera de nombreuses années. Mère de quatre enfants la peinture lui permet de renouer avec un dialogue intérieur. Elle pose un regard d’ethnologue sur le monde alentour, les Amish, les « Natives américains », les gens des Caraïbes, enfin au Venezuela, les peuples des Andes.

Plus tard, installée en France, les pays d’Afrique du Nord et le Mali en particulier vont lui donner la chance de se plonger dans les visages des femmes, découvrant au travers de leurs regards que certaines âmes absolues, certaines femmes excessives n’ont le choix qu’entre le silence d’amour et le cri de douleur, entre l’abîme de désolation et la chaleur d’adoration.

Au mali elle découvrira la banalité grandiose du sujet, le vivant qui court le long du fleuve et vous assassine de sa réalité.

Son oeuvre

Réaliste elle n’est autre chose qu’un dialogue continuel avec le monde qui l’entoure.

Le splendide chaos de l’univers s’est invité un jour à sa table, signe d’un créateur généreux et taquin, méthodique mais pas trop, assez soucieux de l’homme pour lui laisser sa liberté, les hommes s’étant liés les uns aux autres au point de ne plus pouvoir se défaire de leurs liens, les uns si doux, d’autres si douloureux. Les mots devenant des obstacles au silence, au plaisir des sens, elle chemine avec ses yeux et ses mains dans ce chaos sublime ou le désordre est une jungle, aussi belle que dangereuse.

Elle s’anime au fil du temps d’une intention souveraine : faire que le regardeur toujours tremble devant la beauté, qu’elle soit fragile, violente ou sublime. Elle dévoile une intuition presque originaire de la couleur et de la matière, ou chaque découverte, vivante ou morte, permet à la vie de continuer de battre et de palpiter.

 

La vie est un objet d’étude et l’objet mène à l’étude de la vie. Qu’elle s’observe pour se représenter ou qu’elle regarde le monde pour le figurer, Marie Annick Dutreil, ne fait que contempler la nature, humaine ou non.

La nuit, l’aube, la peinture

Les paysages, toujours peints comme à la tombée de la nuit, « entre chien et loup », à l’heure ou certains parlent à Dieu, lui offrant leurs larmes, l’implorant d’en faire la rosée, demandent pardon . Ils fuient la brutalité , se veulent être vus par ceux qui se lèvent tôt, comme une récompense.

L’afrique

Les visages des femmes, traversées par des siècles d’amour et de blessures, chargent leurs sourires du plus intime, du plus secret, du plus pur. La vie s’est tant et tant de fois invitée chez elles qu’elles sont les notes de la partition, elles n’en diront pas plus. L’Afrique est un lieu de résistance, elle y retrouve sa propre matière et son propre mystère.

Les poissons

Les poissons sont l’ultime représentation d’un monde silencieux, autour duquel se penchent les pêcheurs expiant enfin leur monde tumultueux. Au bord de la rivière, le futur n’est jamais qu’un passé qui se transforme, une fin qui se survit. Leur majesté réactive un monde silencieux ou il ne saurait y avoir de langue morte.

Les amérindiens

Ce paragraphe est en rédaction.

Les arbres

Ce paragraphe est en rédaction.

Les Vignes

Ce paragraphe est en rédaction.